Travail coopératif et collaboratif
Introduction à la notion d’équipe :
Le principe du « travail de groupe ou en équipe » est à distinguer du « travail d’équipe ». Le premier principe suppose des interactions entre les uns et les autres. Par exemple, le football ou le basket sont des sports d’équipes par exemple. Les joueurs oeuvrent ensemble, en même temps, pour gagner, pour pallier aux erreurs les uns des autres. Ils se positionnent sur le terrain en fonction des rôles. En s’adaptant en permanence à ce que font leurs co-équipiers (et leurs adversaires), ils communiquent constamment pour ajuster leur jeu.
Le second principe consiste à répartir une somme de travail entre différents agents. Mais il n’y a pas forcément de concertation ni d’échange. En effet, la tâche des uns succède à la tâche des autres et le tout forme un produit uniforme dans lequel les compétences de chacun aboutissent à une réalisation cohérente sans que les acteurs successifs aient eu à intervenir dans l’étape précédente. C’est une somme d’individualités.
Le principe du travail coopératif et collaboratif
Compte-rendu d’expérience appliqué à la pédagogie : Le travail de groupe apparaît dans plusieurs courants pédagogiques, et notamment le socio-constructivisme, comme un élément important dans le processus d’apprentissage. Comme je l’écrivais dans un précédent article ( « Evaluation des compétences » ), s’appuyer sur ces courants de pensées peut être pertinent dans la mise en place parallèle du système traditionnel : d’activités collectives (exposés, recherches, études).Il s’agit pour les élèves d’apprendre et ou parfaire des connaissances en coopérant par équipe sous la direction de l’enseignant qui orchestre – mais ne dirige pas – les conditions pour que les interactions entre élèves se déroulent correctement et efficacement.
En effet, la structuration des activités coopératives vise à renforcer des interactions simultanées entre l’ensemble des élèves en veillant à favoriser une participation égale de tous. Le fait d’engager tous les élèves dans des activités cognitives – sous tendues par les interactions sociales – devient une dynamique de relance ou de progression dans les apprentissages.